... Maintenant c'est vraiment l'été chez moi, dans ce chant, en Provence.
Pour la petite histoire, ce poème m'a été envoyé
-il y a plusieurs années- par une de mes jeunes nièces qui l'appréciait
et qui voulait le partager avec moi.
(cf. : "Un pinson sur une branche")
* * *
L'air est si chaud que la cigale,
La pauvre cigale frugale
Qui se régale de chansons
Ne fait plus entendre les sons
De sa chansonnette inégale.
Et, rêvant qu'elle agite encore
Ses petits tambourins de fée,
Où pleure une résine d'or,
Ivre de soleil, elle dort.
* * *
Paul Arène
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