Quand une de mes sœurs habitait dans le nord de la France, Isabelrose et sa famille ne pouvaient descendre dans le sud seulement deux fois par an pour nous rendre visite.
Alors pour garder le contact, nous avons entretenu une correspondance épistolaire régulière (à cette période, Internet était bien moins présent dans les foyers).
C'est comme cela que nous avons fini par nous échanger des poèmes. En effet, il était plus facile pour mes trois jeunes nièces de choisir un poème puis de l'illustrer plutôt que d'écrire le texte d'une lettre.
C'est comme cela que nous avons fini par nous échanger des poèmes. En effet, il était plus facile pour mes trois jeunes nièces de choisir un poème puis de l'illustrer plutôt que d'écrire le texte d'une lettre.
Et puis, nous aimions également le rythme des vers et le charme des rimes...
* * *
Un pinson sur une branche
Raconte à qui sait l'entendre
Comment même dans la cendre
Peut fleurir une pervenche.
Raconte à qui sait l'entendre
Comment même dans la cendre
Peut fleurir une pervenche.
Il suffit qu'un doigt de fée
En touche l'ombre et l'enchante
Pour que le bleu qu'elle invente
Y fasse bonne flambée.
En touche l'ombre et l'enchante
Pour que le bleu qu'elle invente
Y fasse bonne flambée.
Mais qui croira cette histoire
Qu'un chant d'oiseau désensable
Si ni légende ni fable
N'habite plus la mémoire ?
Qu'un chant d'oiseau désensable
Si ni légende ni fable
N'habite plus la mémoire ?
* * *
Jean-Claude Renard
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