23 avril 2020

Masque de protection respiratoire

Comme pour beaucoup de personnes, la nécessité de porter un masque de protection respiratoire m'a poussé à en confectionner en tissus.
Après plusieurs recherches, j'ai choisi de suivre les instructions de l'AFNOR avec le pas à pas de l'Atelier des Gourdes.
Ensuite, j'ai farfouillé dans mon stock enfin de trouver les fournitures adaptées et voici, à présent, mes neufs masques finalisés :
Les modifications que j'ai apporté par rapport au pas à pas ont été de mettre trois épaisseurs de tissus, de réduire la longueur des élastiques (17 cm), de coudre ces derniers sur les faces extérieures des masques, de positionner un biais sur les deux petits côtés et d'insérer un fil métallique au milieu d'un des deux larges côtés.

Quant aux tissus extérieurs, c'est volontairement que j'ai sélectionné de jolies couleurs neutres pour plus de discrétion...      ;-)

13 avril 2020

Renouveau printanier

Samedi dernier, en ouvrant les volets, je me suis aperçue que les arbres devant mon petit chez moi s'étaient parés de nouvelles feuilles toutes vertes. Et le constat de ce renouveau a généré en moi un sentiment de ravissement. Ainsi, pendant quelques minutes, je suis restée là... à contempler le réveil de la nature.

Je me suis aussi demandée pourquoi je ne l'avais pas remarqué auparavant car de nombreuses pâquerettes ornaient également la pelouse des espaces verts.
Certainement en raison de ces temps particuliers qui ne favorisent pas la légèreté d'esprit, de même que les difficultés et le stress liés à mon travail.
Et puis ce matin-là, c'était mon jour de repos, je devais être, assurément, plus réceptive à ce renouvellement printanier...   :-)

Et pour incarner ce petit moment de bonheur, j'ai créé un modèle au point de croix. Ce dernier représente une couronne de pâquerettes en forme d'œuf :
J'ai choisi de finaliser ma broderie en cousant un pochon (22/13 x 10 x 21 cm) molletonné avec une base. Pour l'instant, ce dernier va rejoindre ma réserve de contenant fait main, en attendant de lui trouver une utilité.

Et si le cœur vous en dit, je vous offre la grille : "Renouveau printanier"

ÉTHIQUE & DROIT D'AUTEUR :
Des grilles offertes... mais PAS LIBRES DE DROITS !
Toutes les grilles de broderie que je vous offre sont des créations personnelles
dont je conserve les droits d'auteurAinsi, merci de respecter mon travail :
©    en les utilisant exclusivement dans un cadre privé et non lucratif,
©    en ne les distribuant pas autour de vous
©    en ne les affichant pas en téléchargement sur d'autres sites/blogs,
... en donnant plutôt un lien vers mon blog.

9 avril 2020

Distanciation sociale #15-2020

Anecdote du jour #08-2014
*  ~ ... Brève de confinement ... ~  *

Un monsieur se présente à la caisse, je scanne ses articles
et en effectuant le payement, il me dit :
- "Je ne sais pas si vous vous en rappelez mais, hier, je suis déjà venu avec ma femme."

Effectivement, je me souviens de leur passage... de lui (sans masque) portant son enfant dans un porte-bébé ventral, de sa femme (également sans masque) et de leur caddie rempli par un lapin nain et tous les accessoires adaptés.
Je lui réponds donc : "Oui, Monsieur, je me souviens".

Il tonne alors : "Ma femme m'a dit que vous lui avez mal parlé alors, si cela se reproduit, vous aurez affaire à moi !"
Stupéfaite, je reste interdite pendant quelques secondes avant d'expliquer :
- "Monsieur, je n'ai pas été impolie ni insultante envers votre femme, je lui ai juste demandé de vous attendre en s'écartant de la porte afin de garder une distance de sécurité suffisante avec les clients entrants."

 Il replique aussitôt : "Elle allait sortir, c'était aux autres de s'écarter !"
Calmement, je continue de lui expliquer :
- "Monsieur, elle stationnait au milieu de la porte d'entrée... pour le bien de tous, j'ai l'obligation de faire respecter cette consigne édictée par le gouvernement et relayée par mes employeurs."

- "Peu importe ! Si cela se reproduit, vous aurez affaire à moi !" continua-t-il de menacer avant de partir.
...
Instant abracadabrant...
Alors que ces personnes n'ont pas respecté le confinement en se déplaçant, en famille, afin d'effectuer des achats non essentiels et de surcroit,
en ne respectant aucuns gestes barrières...
je suis, quant à moi, menacée parce que je suis dans l'obligation de faire appliquer la distanciation sociale pour le bien de tous,
cherchez l'erreur 

6 avril 2020

Restez chez vous #02 - Incohérence

Suite à mon précédent article : "Restez chez vous #01 - Insouciance" :

Samedi 4 avril, en prenant mon poste, une de mes collègues m'informe que les règles avaient changées : le gouvernement a autorisé la réouverture du rayon végétal (en plus de celui de l'animalerie resté ouvert) pour les bulbes, les semences, les plants potagers et aromatiques avec un accès direct par la clientèle. Quant au reste des articles du magasin, un cordon de sécurité empêchent les clients de les prendre. Cependant, ils peuvent se les procurer en demandant à un employé d'aller les chercher pour eux.

Et, évidement, toute la matinée, j'ai dû faire front à une file ininterrompue de clients, venus en couple, en famille et même des personnes âgés, avec des caddies débordants, parfois plusieurs par clients ou, au contraire, avec deux/trois articles (ex. : un balai de paille et un géranium).

Et là, une véritable et immense colère m'a submergée... en pensant que je me mettais, potentiellement, en danger pour permettre à toutes ces personnes (qui prennent les achats en jardinerie comme la promenade du week-end) de fleurir leurs jardins ! 

Comment peut-on considérer les articles d'une jardinerie comme essentiels ?

Alors que partout autour de nous on nous répète sur tous les tons, que face au Coronavirus seuls le confinement et la distanciation peuvent empêcher la multiplication des contaminations... alors que le gouvernement utilise des moyens répressifs pour faire respecter les règles du confinement qu'il a lui-même édictées... cette autorisation, en vue de limiter les pertes économiques, va totalement à l'encontre des recommandations mises en place.

C'est complètement incohérent, voire contre-productif, de permettre ces attroupements de personnes en comptant seulement sur le bon sens de chacun, aussi bien des particuliers que des professionnels, pour suivre les gestes barrières. C'est également inconscient au vue de l'augmentation de l'épidémie dans le pays, du nombre croissant de décès et des risques considérablement de contamination que cela pourrait entrainer pour tous.
(modèle broderie : "A la Maison - Créé par mes soins")

Les jours suivants, j'ai interpellé mes employeurs sur l'augmentation des risques face à l’afflux important de personnes dans le magasin mais ces derniers se retranchent derrière le peu de protections mises en place (pour la plupart inefficaces et illusoires) en ré-ouvrant simplement la jardinerie... tout en se félicitant de l'envolée des recettes.
Quant à moi, mes employeurs estiment que je dois choisir entre préserver ma santé en démissionnant ou continuer à travailler dans la bonne humeur en me taisant.

Face à ce dilemme, comme beaucoup d'autres, je vais continuer à travailler (par crainte de me retrouver complètement démunie) la peur au ventre, les nerfs à vifs et la rage au cœur en espérant que je passerai entre les gouttelettes de la Covid-19.

2 avril 2020

Laurier rose #14-2020

Anecdote du jour #08-2014
*  ~ ... Brève de confinement ... ~  *

Le téléphone sonne, je décroche et je dis "Jardinerie BLV, bonjour"
- "Bonjour, je voudrai savoir si vous avez un laurier rose à la vente" me demande un monsieur.
Je lui réponds : "Oui, il y a en."
- "Ah, très bien." Il ajoute alors : "Et, comme j'habite loin, pourriez-vous m'indiquer ce que je dois cocher sur l'attestation de déplacement afin de ne pas être verbalisé en cas de contrôle ?"
Je lui rétorque : - "Monsieur, pensez-vous que l'achat d'un laurier rose soit un produit essentiel qui nécessite un déplacement ?"
- "Euuuhhh... non." finit-il par admettre avec hésitation et à regret. 
- "Je crois que vous venez de trouver la réponse à votre question, monsieur."
...
Instant abracadabrant...  dans d'autres circonstances, j'aurai pensé qu'il vaut mieux en rire mais, avec le risque potentiel de contamination, cette anecdote est simplement consternante !